Lettre aux candidats à la présidence de la république
Libres MarianneS LMS
Lettre aux candidats à la présidence de la république
Paris , le 30 avril 2012,
Les femmes subissent des discriminations multiples, et sont les premières victimes de la récession économique, les femmes en France et en Europe sont les premières touchées par la paupérisation.
Lutter contre la paupérisation des femmes, c’est reconnaitre au genre féminin son existence politico économique au sein de la société, et œuvrer pour une société réellement démocratique.
Si la paupérisation des femmes évolue de façon significative, c’est qu’elle est trop souvent occultée par les politiques et dans le monde professionnel. Pour les françaises aujourd’hui, leur éligibilité demeure encore, pour une large part, hors de portée.
Certes, les revendications des mouvements de femmes exprimées dès les années 1970 avaient conduit à la prise en compte par l’État de cette aspiration à l’égalité des sexes. Dés 1974 et sans interruption jusqu’en 2007 a existé en France un secrétariat d’État ou un ministère chargé des Droits des Femmes. La Charte européenne stipule pour sa part que l’égalité des femmes et des hommes constitue un droit fondamental qui doit concerner tous les aspects de la vie : politique, économique, sociale (y compris dans la sphère privée avec des préconisations incessantes et précises sur la conciliation de la vie privée et professionnelle et l’éradication de toute forme de violence fondée sur le genre) et culturelle, et que la participation équilibrée des femmes et des hommes à la prise de décision est un préalable pour une société démocratique.
La paupérisation déconstruit la personnalité. Lutter et agir pour reconnaitre aux femmes le droit d’exister, c’est commencer à prendre le mal par la racine, et il convient de le traiter sans relâche.
La paupérisation, est aujourd’hui redoutée par un nombre croissant de françaises et de français. Il suffit d’un rien : un divorce, un accident qui laisse invalide, une maladie grave, un licenciement, qui peuvent nous aspirer d’autant plus facilement que la société est de plus en plus dure, notamment sur le plan professionnel, ou pour l’accès au logement.
Aux vues des exigences financières de vie de plus en plus élevées, l’effondrement emporte très rapidement vers la paupérisation. Il est très facile de s’enfoncer dans une spirale infernale de solitude, de perte de dignité, de disparition d’identité humaine. Nous avons tous mais surtout toutes cette épée de Damoclès au-dessus de la tête.
Alors trouvons des solutions et demandons, non exigeons des politiques.
La parité collective
1. les conseils d’administration professionnelle
2. les administrations syndicales
3. les conseils municipaux
4. les conseils généraux
5. les conseils régionaux
6. à L’ASSEMBLEE NATIONALE
7. au SENAT
La parité individuelle
1) L’évolution du système scolaire par des diplômes compétitifs sur le marché du travail aussi pour les femmes.
2) Pour une parité des salaires, A travail égal, salaire égal.
1. une plus grande information systématique des salarié(e)s et de leurs employeurs sur ces dispositions et leurs conséquences.
2. la nécessité des formations continues avec une application effective.
3. l’obligation aux entreprises de s’investir dans cette remise à niveau grâce à la création d’une aide d’état.
4. la possibilité aux femmes de pourvoir choisir leur temps partiel afin de sortir de la spirale du temps partiel subi.
5. Par une surveillance et une protection des temps partiels afin d’améliorer les droits .
6. la prise en compte du temps de vie et la prise en considération de la parentalité .
3) pour une parité des retraites, Pour un salaire égal, une retraite égale.
1. Nous insistons sur la nécessité impérative d’informer les salarié(e)s.
2. Agir sur les contrats d’embauche, en informant de façon OBLIGATOIRE, la salariée, permettrait d’inciter l’employeur, à donner la possibilité à celle-ci d’évoluer vers les postes de son choix(le temps plein) mais surtout en retour d’imposer à l’employeur l’obligation légale d’accepter cette demande.
3. Agir sur les pensions de reversions.
Les pensions de réversion doivent pouvoir être perçues dans le cadre d’une vie commune reconnue officiellement.
(MARIAGE, PACS, CONCUBINAGE, EN FONCTION DU FOYER FISCAL).
a. Sans clause restrictive de non remariage.
b. Sans limite d’âge du partenaire restant.
c. En supprimant les modalités actuelles du système des plafonds de ressources et en prenant compte des engagements communs du couple au sein du foyer fiscal (années de vie communes, bien commun, prêt à la consommation).
d. Pouvoir percevoir celle-ci immédiatement, en cas de descendants à charge, avec un taux de rémunération de 60% pour un enfant et de 100% pour deux enfants et plus, jusqu’à la majorité de ceux-ci , de 80% pour un enfant à charge handicapé sans restriction de plafond de ressource .
e. Pouvoir percevoir celle-ci immédiatement, en cas d’ascendant restant à charge avec un taux de rémunération de 60%.
f. Avoir un montant minimal de 80% par une pension de veuvage quand le conjoint restant était financièrement dépendant du partenaire décédé.
Un ensemble de pistes pour redonner aux femmes la dignité de vivre avec le coût de la vie.