Dans le cadre du 8 mars, journée internationale de
Dans le cadre du 8 mars, journée internationale de lutte des femmes
Rencontre-débat :
« AUTONOMIE POUR LES FEMMES IMMIGREES-ETRANGERES ! »
Mardi 21 Mars 2017 de 19h00 à 21h30
Mairie du 12 ème arrondissement
130 Avenue Daumesnil 75012 Paris
Organisée par les associations : Africa 93, Femmes Migrantes Debout !
Maison des Femmes de Montreuil, Femmes Solidaires, Réseau Féministe « Ruptures »
LES FEMMES IMMIGRÉES-ÉTRANGÈRES REVENDIQUENT L’ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES ET LEUR DROIT A VIVRE LIBRES ET DIGNES
Les lois actuelles garantissent-elles pour des femmes étrangères venues dans le cadre du regroupement familial
L’ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES, L’AUTONOMIE, LA LIBERTÉ D’ACTION, LA DIGNITÉ ?
Les femmes immigrées sont-elle libres légalement de quitter leur mari violent ?
Quelles sont les conséquences sur leur titre de séjour ?
En cas de violences conjugales, ont-elles les mêmes droits que les autres femmes en France ?
Quelle liberté pour les femmes étrangères ?
Venues dans le cadre du regroupement familial, les femmes étrangères reçoivent un titre de séjour DÉPENDANT de celui de leur époux. Elles n’ont droit à aucun titre en leur nom propre. La principale conséquence pour elles, c’est leur dépendance absolue d’un point de vue légal, vis-à-vis de leur conjoint. CECI EST INACCEPTABLE !
Les conséquences de cette dépendance sont multiples au plan légal, financier, moral, physique et psychologique.
Quelle égalité devant la loi pour les femmes étrangères dans le couple ?
Les conjoints peuvent demander le divorce ou la répudiation dans le pays d’origine sans en informer leurs épouses.
Cette possibilité légale -reconnue par le droit français- place les hommes en situation de pouvoir exorbitant.
Les femmes étrangères n’ont-elles pas droit à l’égalité devant la loi vis-à-vis de leur époux ?
Au moment du renouvellement de leur titre de séjour, la préfecture exige la présence de l’époux. Or, en cas de violences conjugales, c’est le dilemme pour elles : subir les violences pour obtenir le renouvellement du titre de séjour, ou porter plainte contre leur conjoint violent au risque du non-renouvellement du fait de son absence à la préfecture. Ce sont les accords bilatéraux, le plus souvent défavorables aux femmes étrangères, conclus entre l’État d’origine et l’État français qui contribuent à maintenir cette situation de dépendance juridique.
Nous, femmes d’associations féministes vivant en France, dénonçons cette situation !
Nous revendiquons une nouvelle loi garantissant aux femmes étrangères le droit à vivre libres et autonomes !
NOUS EXIGEONS :
– L’égalité des droits entre les hommes et les femmes, donc un titre de séjour garanti, en leur nom propre ; autonome, avec autorisation de travailler ;
– L’égalité des droits entre les femmes françaises et les femmes immigrées ;
– Une citoyenneté pleine et entière sans discrimination.
Contacts : monique.dental@orange.fr ; aminashabou@yahoo.fr
18 H.30 : Accueil
19 H.00: Présentation de la soirée, Monique Dental, Réseau Féministe « Ruptures »
19 H.10 : Accueil de Mme Catherine Barrati-Elbaz, maire du 12ème
19 H.15 : Cadre et contexte : Mimouna Hadjam, association Africa 93. Présentation du film :
« Migrantes et autonomes » de Amila Arouali et Anne Galland
19 H.45 : Témoignages de femmes migrantes
20 H.00: L’état actuel des lois et leurs conséquences sur la non-autonomie des
femmes migrantes : Maître Jessica Chevalier
20 H.15 : Expériences du terrain : Sabine Salmon, association Femmes Solidaires
20 H.30 : Débat avec le public
21 H.00 : Conclusion : propositions des associations
21 H.10 : Intermède musical : Groupe Slam ô féminin !
21 H.35 : Pot de l’amitié
Exposition : affiches et photos des mobilisations des femmes immigrées et françaises pour
autonomie des femmes migrantes depuis les années 70