Avortement – Solidarité avec les femmes argentines
Code couleur – Foulard vert
“Ni una mujer menos, ni una muerta más”, “Pas une femme de moins, pas une morte de plus”, avait dit Susana Chavez, poète et militante mexicaine pour les droits des femmes en 1995. C’est sous ce slogan que Susana Chavez lance une longue campagne contre les féminicides commis à Ciudad Juárez et dans tout le Mexique, dont les taux de féminicide se trouvent parmi les plus hauts de la région. Symbole de cette subversion, elle a été assassinée en 2011 mais son combat, lui, n’a cessé de grandir.
C’est en effet en hommage à Susana Chavez, et au slogan symbole de sa lutte, que la mobilisation #NiUnaMenos prend son nom.
Trois ans après la première mobilisation #NiUnaMenos, nous pouvons affirmer, avec fierté, que ce mouvement international a gagné les rues, les universités, les écoles, les lieux de travail et les réseaux sociaux. Que nos revendications mobilisent la planète et qu’il est clair que rien ne nous arrêtera. Mais si nous voulons, nous arrêtons le monde, comme nous l’avons fait les deux derniers 8 mars, montrant que nous sommes un pilier fondamental de l’économie.
Trois ans après la première mobilisation #NiUnaMenos, nous retournons dans la rue, contre les politiques d’austérité qui nous rendent dépendantes, contre le contrôle de notre corps et de notre vie, contre la maternité obligatoire, contre la division sexuelle du travail et contre le système hétéropatriarcal qui nous opprime, nous précarise, nous exploite, nous discrimine, nous soumet et nous tue.
En même temps, 10 jours avant le vote du Congrès sur le projet de dépénalisation et de légalisation de l’avortement en Argentine, nous descendons dans la rue et les teignons en vert pour exiger l’éducation sexuelle pour décider, les contraceptifs pour ne pas avorter et l’avortement légal pour ne pas mourir.
Rendez-vous le dimanche 3 juin ! Le mégaphone sera ouvert et toutes les interventions sont les bienvenues !