Mardi 20 mai Jeanne d’Arc a été libérée par un commando de la liste « Féministes pour une Europe Solidaire »
Mardi 20 mai Jeanne d’Arc a été libérée par un commando de la liste « Féministes pour une Europe Solidaire »
Au cours d’une cérémonie festive et burlesque avec moines et sorcières, des femmes et des hommes de la liste « Féministes pour une Europe Solidaire » ont libéré symboliquement Jeanne la Lorraine des griffes des conservateurs et des extrémistes qui la célèbrent aujourd’hui alors qu’ils l’auraient brûlée hier !Par cette action, le commando a voulu rappeler que Jeanne la guerrière a été jugée par l’Église lors d’un procès conduit par un évêque, Pierre Cauchon, qui mobilisa plus de cent témoins à charge : chanoines, docteurs, abbés et délégués de l’université de Paris.
Les pourfendeurs des études de genre ont sans doute oublié que le chef d’accusation principal à l’encontre de Jeanne était… qu’elle portait des vêtements d’homme.
Dans un premier temps, Jeanne s’était soumise, elle avait accepté de s’habiller en femme, et avait été épargnée. Mais après une tentative de viol, elle reprit ses habits d’homme. C’est alors que, considérée comme « relapse » (retombée dans ses erreurs passées), elle a été condamnée à être brûlée vive.
Le 30 mai 1431, elle périssait dans les flammes comme sorcière.
Comme elle, des dizaines de milliers de femmes en Europe, aux XVIe et XVIIe siècles, ont été brûlées, par la volonté de l’Église,sous l’accusation de sorcellerie.
Ultime injure faite à Jeanne : être récupérée par les notables et les extrémistes !
Aujourd’hui, nous avons affirmé que Jeanne, la rebelle, la guerrière, serait à nos côtés, dans une France laïque et pour une Europe solidaire.
Presse FPES et 06 38 39 42 92